L'Exercice du skieur, éditions L'Ire des Marges, janvier 2024

Tiroir Central, éditions de l’Attente, février 2021

Le Poète du Futur, éditions Lanskine, mars 2020

Paysage zéro, éditions de l’Attente, 2017

 

Me and my dog, éditions MIX, mai 2012
Les ciels , éditions MIX, mai 2009 (avec l’aide du CNL)
Le paradoxe de l’instant , éditions MIX,  février 2007 (avec l’aide du CNL)

 

retrouvez :

Premières pages de L'Exercice du skieur sur calameo

https://www.calameo.com/read/0071958109e5a3df66e80

Des extraits de Tiroir Central sur le site remue.net

https://remue.net/Sophie-Coiffier-Tiroir-central-1

https://remue.net/Sophie-Coiffier-Tiroir-central-2

Les 1ères pages de Paysage zéro sur le site des éditions de l’Attente :

https://www.editionsdelattente.com/wp-content/uploads/2017/12/9782362420702-1.pdf

Les éditions Lanskine :

https://www.editions-lanskine.fr/livre/le-poete-du-futur

les éditions Mix aux Presses du Réel

https://www.lespressesdureel.com/editeur.php?id=240&menu=2&page=0

 

 

EXTRAITS

 

Le Poète du futur (p.18)

 

" Le superscanner à impulsions fait des sons bizarres. On pourrait même croire qu’il a rougi. Je concentre mon regard sur le skaï de la berline rouillée et m’exhorte à ne rien penser. C’est facile quand il y a nothing autour, plus rien à désigner, les mots ne représentent plus grand-chose. Permettez, permettez que j’en garde quelques-uns dans une boîte. Je les sortirai aux grandes occasions comme des petites statuettes d’argile. Un grand NON et un grand VIDE auront leur place en haut de l’armoire. Déjà l’armoire, la table, la chaise, faudra-t-il tout reprendre de zéro ? Ne restera que l’art pour peindre l’apparence d’une apparence de ce qui n’existe plus. Le superscanner à impulsions a changé de place. Il me scanne désormais l’œil gauche. Je lui souhaite bien du plaisir. Il va devoir traverser le marécage de mes corps flottants, la vase des grandes profondeurs, la blessure de qui voit qu’il n’y a plus rien à voir. L’insecte mécanique vrombit furieusement autour de mon crâne comme s’il espérait que je dise quelque chose. Il ne manquerait plus que ça. J’écris en secret dans ma tête, mais je ne vais pas le crier sur les toits."

 

Me and my dog (p.24)


"Nous sommes des poupées dans un ciel menteur

Le dernier murmure vient d'un haut-parleur

Nous sommes perdus dans un ciel sans voix

J'essaie d'échapper mais je n'y arrive pas

Autrement qu'en tombant"

 

Les Ciels (p.14)

 

"Tu perds pas le Nord mais seulement en rêve.Tu veux que je te dises, tu rêves de morilles et tu bouffes des champignons de Paris. Tu mords à pleines dents dans du polystyrène. T'expanses la méthode Coué. Tu te baratines. T'abuses de la censure à ton égard. Tu t'endors sur ta science de bazar. Tu piétines."

 

Le paradoxe de l'instant (p.23)

 

" Dans une vie rêvée, ma vie aurait été une célébration, c'est-à-dire toujours le même jour vécu, un jour pas comme les autres, une vie pas comme les autres. Tu joues, tu gagnes ; tu rêves, tu es exaucée ; tu aimes, il t'aime.

Mort du merveilleux."

 

 

 

allusions, commentaires et articles sur les livres

 

Me and my dog : sur le blog de Jacques Barbaut (le 29 mai 2012)

                              http://barbotages.blogspot.com/search?q=me+and+my+dog

 

Les Ciels : Alain Helissen a écrit sur les Ciels dans la revue du cipM, CCP, n°19 (avril 2010)

 

Le paradoxe de l'instant : Emmanuelle Pireyre a écrit sur Le paradoxe dans le CCP, n° 15 (avril 2008)